Fernando Baez en Congreso Mundial de las Sociedades de la Informacion
El evento es promovido por la Fundacion Tres Culturas
y se realiza en Sevilla, España, en mayo 2006
« La Société de l’Information dans la Coopération au Développement : un nouveau défi pour les bibliothèques »
1.- INTRODUCTION
La Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, dans sa ligne de création de nouvelles plateformes
pour la promotion du dialogue, a misé sur la visualisation du rôle prépondérant que
peuvent jouer les bibliothèques et les bibliothécaires face à l’enjeu d’une société planétaire plus
engagée.
Le développement des nouvelles technologies de l’information et la valeur croissante des
bibliothèques comme centres de diffusion, ont fait de ces dernières un instrument fondamental,
avec d’énormes possibilités, au-delà de la simple conservation, d’être mises au service du
développement social et humain.
L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme allait déjà dans ce sens dans sa
rédaction qui établit que :
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de
frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Le respect du droit à l’information et son lien avec le développement de l’homme a été inclus
parmi les objectifs globaux de certains gouvernements et organisations, ce qui met d’autant plus
en exergue l’importance critique des bibliothèques à l’effet d’accomplir les objectifs de
développement pour ce millénaire.
De nombreux organismes internationaux, et surtout l’Organisation des Nations unies (ONU),
dans son Programme pour le Développement (PNUD), le Conseil économique et social
(ECOSOC) ou l’Union internationale des Télécommunications (UIT), travaillent activement sur
l’idée de l’information pour le développement.
Actuellement, aussi bien les organismes internationaux que les gouvernements nationaux et la
société civile, affrontent une période décisive où la valeur de l’information revêt une grande
importance. Le développement des nouvelles technologies en Occident est en train de
provoquer une fracture numérique qui le sépare encore plus des réalités multiples et diverses
des pays du Sud. Il s’avère évident que, dans bien des cas, les niveaux insuffisants de
développement humain obligent à axer les actions de coopération sur des tâches urgentes, mais
il ne convient pas de négliger l’importance fondamentale de quelques autres piliers sur lesquels
doit se baser le développement, tels la culture et l’éducation.
L’accès à la culture et à l’éducation est un droit fondamental de l’homme mais aussi la vraie clé
du développement.
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui
concerne l'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel
doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en
fonction de leur mérite (Art. 26)
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement
du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la
compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou
religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix
(Art.26).
Dans le monde développé, les opportunités d’un accès de plus en plus libre et avancé à
l’information se multiplient, tandis que dans les pays en voie de développement, l’individu
perd progressivement et dangereusement ses droits à l’information, l’éducation et la
communication.
La fracture numérique enclave, chaque fois plus profondément, les peuples en fonction de leur
localisation géographique et de leurs options de développement. Il existe de ce fait des cas
urgents qui doivent être abordés de manière spécifique pour faire émerger une situation
d’inégalité jusqu’à présent souterraine, et rechercher des solutions effectives. En ce sens, la
Fondation Trois Cultures souhaite accorder une attention spécifique au cas des pays arabes où,
tel que constaté dans le dernier rapport sur le Développement humain dans le monde arabe :
« Il est impossible de comprendre la problématique de la liberté dans le monde arabe sans examiner le rôle
des facteurs régionaux et étrangers, notamment celui de la mondialisation et du pouvoir au niveau
international.
La mondialisation peut favoriser les libertés individuelles du fait de la réduction des capacités de l’État à
réprimer les individus notamment dans le domaine de la pensée. De même qu’elle peut augmenter les
opportunités pour les individus d’accéder au savoir grâce à la facilité de communication et de transfert
des pensées. La mondialisation permet en particulier de favoriser la liberté par le renforcement de la
société civile grâce aux interactions entre les différentes organisations de la société civile notamment
grâce à l’utilisation des techniques de communication et d’information modernes. »*
L’analyse de cette inégalité, révèle que cette dernière n’a fait que s’accentuer avec la révolution
technologique, ce qui montre le long chemin qu’il reste à parcourir pour éviter que le manque
d’accessibilité contribue à l’aggravation de ce déséquilibre mondial. Il faut souligner, outre les
initiatives locales, régionales et nationales, l’important rendez-vous international organisé par
les Nations-Unies en novembre 2005 à Tunis, « Le sommet mondial sur la société de
l’information ».
L’un des points abordé lors des diverses réunions préparatoires de ce sommet est le rôle
prépondérant des bibliothèques comme épicentres de la société de l’information. La Fondation
a tablé sur le pouvoir de ces institutions et sur leur travail quotidien pour promouvoir le
développement dans les pays les plus défavorisés où la voie du développement passe
nécessairement par ces dernières, véritables fenêtres ouvertes sur la réalité mondiale.
* Extrait du Sommaire du rapport 2004 sur le développement humain dans le monde arabe.
2.- OBJECTIFS DU PROJET
La Fondation Trois Cultures est en train de préparer un séminaire international qui se tiendra
pendant deux jours au mois de mai 2006.
Ce séminaire convoquera des experts en coopération internationale et des spécialistes dans le
domaine des sciences de la documentation du monde entier. Les 4 et 5 mai, la ville de Séville
accueillera donc au siège de la Fondation, un groupe de nombreux experts qui aborderont l’état
de situation actuelle et plurielle en matière d’accès à l’information comme voie de
développement. Ce projet vise entre autres objectifs :
1.- Le rapprochement du public en général et des divers groupes de spécialistes (sociologues,
politologues, bibliothécaires, diplomates et agents de coopération extérieure, etc.) autour d’un
thème encore largement méconnu.
2.- L’organisation de la première réunion à niveau régional et national qui montrera la réalité de
la société de l’information sous l’approche des pays en voie de développement.
3.- La découverte de la valeur des bibliothèques comme acteurs de développement et de
coopération.
4.- La création de nouveaux outils pour faire de la société de l’information un facteur
d’intégration et d’égalité et non pas un élément de désagrégation sociale et culturelle.
5.- L’exposé et l’analyse des résultats obtenus après le sommet mondial de la société de
l’information, (Tunis, novembre 2005).
6.- La création d’un réseau de contacts regroupant tous les individus, institutions et
bibliothèques intéressés par la promotion de l’accès à l’information comme instrument pour la
coopération pour le développement.
7.- La promotion d’une plus grande prise en compte de l’alphabétisation informationnelle dans
les plans nationaux de coopération pour le développement.
La Fondation a prévu de profiter de la tenue de ce séminaire pour la faire coïncider avec
l’inauguration de sa bibliothèque et de son centre de documentation.
3.- AVANT-PROGRAMME DU SÉMINAIRE
Jeudi, 4 mai 2006
10:00- 10.30 SÉANCE D’INAUGURATION
Enrique Ojeda Vila
Directeur de la Fondation Trois Culture de la Méditerranée
Ricardo Martínez
Directeur General de l’Agence Espagnole de Coopération international avec Afrique, Asie et
Europe Orientale.
Ministère des Affaires Étrangères
Pedro Moya Milanés
Junta de Andalucía - Gouvernement Andalou
Peter Johan Lor
Secrétaire général
IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions)
10.30-11:00 Pause café
11:00-14:30. TABLE RONDE I: Le rôle des bibliothèques dans la transmission du savoir et de
la culture.
11 :00-13 :00. Quelque cas dans l’histoire.
« La transmission du savoir dans la Méditerranée »
Manuel Pimentel
Président du Éditorial Almuzara
Sohair Wastawy
Director
Bibliothèque de Alexandrie
Luis Rodríguez Moreno
Directeur General de la Fondation Bibliothèque Virtuelle Miguel de Cervantes
L’École des Traducteurs de Tolède
Gonzalo Fernández Parrilla
Directeur de l’École des Traducteurs de Toledo
Chawki Binebine
Directeur de la Bibliothèque Royale du Maroc
La Bibliothèque de Tombouctou
Ismael Diadié
Responsable du Fondo Kati et membre de la Fundación Mahmud Kati
13 :00 -14 :30 Le cas español : les Institutos Cervantes et ses bibliothèques.
Nuria Torres Santo-Domingo
Responsable de la Bibliothèque de Instituto Cervantes de Paris
Antonio Martínez
Directeur de Instituto Cervantes de Casablanca
Juan Manuel Casado Ramos
Directeur Instituto Cervantes de Sao Paulo
Rosa María Moro de Andrés
Directrice Instituto Cervantes de Tel Aviv
Begoña Colmenero Niño
Responsable de la Bibliothèque de Instituto Cervantes de Instambul
17:00-20 :00. TABLE RONDE II : Une société de l’information pour le développement et
l’égalité
17 :00-18 :30. L’information et la documentation dans la coopération pour le développement
La fracture numérique et la alphabétisation numérique
José Antonio Gómez Hernández
Professeur
Faculté de Documention et Comunication
Université de Murcia
Bernardo Hernández
Directeur de Marketing de Google Espagne
Olivier Chourrot
Responsable de Atention au public
Bibliothèque Publique d’Information
Centre Pompidou de Paris
Joaquim Tres
Directeur de Marketing et Produits de Google Espagne
18 :30-20 :00 Les nouvelles technologies pour l’égalité : les cas de genre et les minorités
linguistique et culturelles. Le multilinguisme, la diversité culturelle et le respect des
minorités.
Montserrat Boix
Journaliste, Chercheuse, Consultante et Formatrice en Communication, TIC et genre
Responsable du Programme Femmes Méditerranéennes et Femmes en Réseau (Portal Mujeres
Mediterráneas y Portal Mujeres en Red)
Gloria Bonder
Directrice
Directrice Secteur Genre, Société et Politiques FLACSO
(Faculté latino-américaine de Sciences Sociales) - Argentine
Aure Daza
Directrice
Centre de Documentation “María Zambrano”
Institut Andalou de la Femme
Daniel Pimienta
Président de FUNREDES (Fondation Réseaux et Développement)
Suhail Serghini
Coordinateur du Proyet Entre Cultures: ressources d’information des minorités ethniques,
linguistiques et culturelles de Andalusie
Bibliothèque de Andalusie
Vendredi, 5 mai 2006
9:00-11:30. TABLE RONDE III : Les nouvelles technologies pour la conservation du
patrimoine bibliographique mondial, la diffusion et l’éducation. La récupération du
patrimoine bibliographique dans des pays en voie de développement et des zones frappées
par des conflits armés ou des catastrophes naturelles
Fernando Báez
Dr. en Histoire
Experte international de bibliothèques
Auteur du livre "Histoire Universelle de la destruction des livres”
Axel Plathe
Spécialiste du Programme sur la Société de l’Information-Unesco
Ex-Coordinateur du Programme pour la Restauration de la Bibliothèque Nationale et
Universitaire de Sarajevo, Unesco
La bibliothèque Khalidi. Jérusalem
Haifa Khalidi
Responsable Bibliothèque Khalidi
Jérusalem
Ismail Diadié
Responsable Fond Kati et membre de la Fondation Mahmud Kati
10 :00-11 :00. La course à la numérisation entre les USA et l’Europe : Diffusion ou
homogénéisation de la diversité culturelle ?
Jean David Ponci
Dr. en Philosophie
Représentant de l’OIDEL (Droit à l’Éducation et Liberté d’Enseignement)
auprès des Nations Unies
Juan Manuel Abascal Palazón
Directeur de la Bibliothèque Virtuelle “Miguel de Cervantes”
Université de Alicante
Antonio Cuadrado
Professeur du Master de Nouvelles technologies de l’Information et de la communication
Uned Faculté de Education Madrid
11:00-11:30 Pause café
11 :30-12 :30 La politique de numérisation de Bibliothèques Nationales de France et Espagne
Teresa Malo de Molina
Directrice téchnique
Bibliothèque Nationale
Département Numérisation
Lucien Scotti
Directeur des Affaires européennes et internationales
Bibliothèque Nationale de France
Driss Khouz
Directeur de la Bibliothèque Nationale de Maroc
12:00-14:30. TABLE RONDE IV : L’accès à l’Internet et le développement : les réseaux et la
coopération entre les bibliothèques dans la Méditerranée
Abdelhamid Lotfi
Directeur de Bibliothèque. Université Al-Akhawayn de Ifrane (Maroc)
Meriem Merzouki
Chercheuse au CNRS
Coresponsable du Comité de Droits de l’Homme au Sommet Mondial sur la Société de
l’Information
Peter Johan Lor
Secretaire general
IFLA ((Fédération internationale des Associations de Bibliothécaires et d’Institutions) et le
Manifeste pour Internet.
Thomas Bekkers
Spécialiste Technologies de l’Information et des Communications pour le développement
ALEF (Education et Formation pour l’Emploi)
Rabat
y se realiza en Sevilla, España, en mayo 2006
« La Société de l’Information dans la Coopération au Développement : un nouveau défi pour les bibliothèques »
1.- INTRODUCTION
La Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, dans sa ligne de création de nouvelles plateformes
pour la promotion du dialogue, a misé sur la visualisation du rôle prépondérant que
peuvent jouer les bibliothèques et les bibliothécaires face à l’enjeu d’une société planétaire plus
engagée.
Le développement des nouvelles technologies de l’information et la valeur croissante des
bibliothèques comme centres de diffusion, ont fait de ces dernières un instrument fondamental,
avec d’énormes possibilités, au-delà de la simple conservation, d’être mises au service du
développement social et humain.
L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme allait déjà dans ce sens dans sa
rédaction qui établit que :
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de
frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Le respect du droit à l’information et son lien avec le développement de l’homme a été inclus
parmi les objectifs globaux de certains gouvernements et organisations, ce qui met d’autant plus
en exergue l’importance critique des bibliothèques à l’effet d’accomplir les objectifs de
développement pour ce millénaire.
De nombreux organismes internationaux, et surtout l’Organisation des Nations unies (ONU),
dans son Programme pour le Développement (PNUD), le Conseil économique et social
(ECOSOC) ou l’Union internationale des Télécommunications (UIT), travaillent activement sur
l’idée de l’information pour le développement.
Actuellement, aussi bien les organismes internationaux que les gouvernements nationaux et la
société civile, affrontent une période décisive où la valeur de l’information revêt une grande
importance. Le développement des nouvelles technologies en Occident est en train de
provoquer une fracture numérique qui le sépare encore plus des réalités multiples et diverses
des pays du Sud. Il s’avère évident que, dans bien des cas, les niveaux insuffisants de
développement humain obligent à axer les actions de coopération sur des tâches urgentes, mais
il ne convient pas de négliger l’importance fondamentale de quelques autres piliers sur lesquels
doit se baser le développement, tels la culture et l’éducation.
L’accès à la culture et à l’éducation est un droit fondamental de l’homme mais aussi la vraie clé
du développement.
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui
concerne l'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel
doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en
fonction de leur mérite (Art. 26)
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement
du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la
compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou
religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix
(Art.26).
Dans le monde développé, les opportunités d’un accès de plus en plus libre et avancé à
l’information se multiplient, tandis que dans les pays en voie de développement, l’individu
perd progressivement et dangereusement ses droits à l’information, l’éducation et la
communication.
La fracture numérique enclave, chaque fois plus profondément, les peuples en fonction de leur
localisation géographique et de leurs options de développement. Il existe de ce fait des cas
urgents qui doivent être abordés de manière spécifique pour faire émerger une situation
d’inégalité jusqu’à présent souterraine, et rechercher des solutions effectives. En ce sens, la
Fondation Trois Cultures souhaite accorder une attention spécifique au cas des pays arabes où,
tel que constaté dans le dernier rapport sur le Développement humain dans le monde arabe :
« Il est impossible de comprendre la problématique de la liberté dans le monde arabe sans examiner le rôle
des facteurs régionaux et étrangers, notamment celui de la mondialisation et du pouvoir au niveau
international.
La mondialisation peut favoriser les libertés individuelles du fait de la réduction des capacités de l’État à
réprimer les individus notamment dans le domaine de la pensée. De même qu’elle peut augmenter les
opportunités pour les individus d’accéder au savoir grâce à la facilité de communication et de transfert
des pensées. La mondialisation permet en particulier de favoriser la liberté par le renforcement de la
société civile grâce aux interactions entre les différentes organisations de la société civile notamment
grâce à l’utilisation des techniques de communication et d’information modernes. »*
L’analyse de cette inégalité, révèle que cette dernière n’a fait que s’accentuer avec la révolution
technologique, ce qui montre le long chemin qu’il reste à parcourir pour éviter que le manque
d’accessibilité contribue à l’aggravation de ce déséquilibre mondial. Il faut souligner, outre les
initiatives locales, régionales et nationales, l’important rendez-vous international organisé par
les Nations-Unies en novembre 2005 à Tunis, « Le sommet mondial sur la société de
l’information ».
L’un des points abordé lors des diverses réunions préparatoires de ce sommet est le rôle
prépondérant des bibliothèques comme épicentres de la société de l’information. La Fondation
a tablé sur le pouvoir de ces institutions et sur leur travail quotidien pour promouvoir le
développement dans les pays les plus défavorisés où la voie du développement passe
nécessairement par ces dernières, véritables fenêtres ouvertes sur la réalité mondiale.
* Extrait du Sommaire du rapport 2004 sur le développement humain dans le monde arabe.
2.- OBJECTIFS DU PROJET
La Fondation Trois Cultures est en train de préparer un séminaire international qui se tiendra
pendant deux jours au mois de mai 2006.
Ce séminaire convoquera des experts en coopération internationale et des spécialistes dans le
domaine des sciences de la documentation du monde entier. Les 4 et 5 mai, la ville de Séville
accueillera donc au siège de la Fondation, un groupe de nombreux experts qui aborderont l’état
de situation actuelle et plurielle en matière d’accès à l’information comme voie de
développement. Ce projet vise entre autres objectifs :
1.- Le rapprochement du public en général et des divers groupes de spécialistes (sociologues,
politologues, bibliothécaires, diplomates et agents de coopération extérieure, etc.) autour d’un
thème encore largement méconnu.
2.- L’organisation de la première réunion à niveau régional et national qui montrera la réalité de
la société de l’information sous l’approche des pays en voie de développement.
3.- La découverte de la valeur des bibliothèques comme acteurs de développement et de
coopération.
4.- La création de nouveaux outils pour faire de la société de l’information un facteur
d’intégration et d’égalité et non pas un élément de désagrégation sociale et culturelle.
5.- L’exposé et l’analyse des résultats obtenus après le sommet mondial de la société de
l’information, (Tunis, novembre 2005).
6.- La création d’un réseau de contacts regroupant tous les individus, institutions et
bibliothèques intéressés par la promotion de l’accès à l’information comme instrument pour la
coopération pour le développement.
7.- La promotion d’une plus grande prise en compte de l’alphabétisation informationnelle dans
les plans nationaux de coopération pour le développement.
La Fondation a prévu de profiter de la tenue de ce séminaire pour la faire coïncider avec
l’inauguration de sa bibliothèque et de son centre de documentation.
3.- AVANT-PROGRAMME DU SÉMINAIRE
Jeudi, 4 mai 2006
10:00- 10.30 SÉANCE D’INAUGURATION
Enrique Ojeda Vila
Directeur de la Fondation Trois Culture de la Méditerranée
Ricardo Martínez
Directeur General de l’Agence Espagnole de Coopération international avec Afrique, Asie et
Europe Orientale.
Ministère des Affaires Étrangères
Pedro Moya Milanés
Junta de Andalucía - Gouvernement Andalou
Peter Johan Lor
Secrétaire général
IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions)
10.30-11:00 Pause café
11:00-14:30. TABLE RONDE I: Le rôle des bibliothèques dans la transmission du savoir et de
la culture.
11 :00-13 :00. Quelque cas dans l’histoire.
« La transmission du savoir dans la Méditerranée »
Manuel Pimentel
Président du Éditorial Almuzara
Sohair Wastawy
Director
Bibliothèque de Alexandrie
Luis Rodríguez Moreno
Directeur General de la Fondation Bibliothèque Virtuelle Miguel de Cervantes
L’École des Traducteurs de Tolède
Gonzalo Fernández Parrilla
Directeur de l’École des Traducteurs de Toledo
Chawki Binebine
Directeur de la Bibliothèque Royale du Maroc
La Bibliothèque de Tombouctou
Ismael Diadié
Responsable du Fondo Kati et membre de la Fundación Mahmud Kati
13 :00 -14 :30 Le cas español : les Institutos Cervantes et ses bibliothèques.
Nuria Torres Santo-Domingo
Responsable de la Bibliothèque de Instituto Cervantes de Paris
Antonio Martínez
Directeur de Instituto Cervantes de Casablanca
Juan Manuel Casado Ramos
Directeur Instituto Cervantes de Sao Paulo
Rosa María Moro de Andrés
Directrice Instituto Cervantes de Tel Aviv
Begoña Colmenero Niño
Responsable de la Bibliothèque de Instituto Cervantes de Instambul
17:00-20 :00. TABLE RONDE II : Une société de l’information pour le développement et
l’égalité
17 :00-18 :30. L’information et la documentation dans la coopération pour le développement
La fracture numérique et la alphabétisation numérique
José Antonio Gómez Hernández
Professeur
Faculté de Documention et Comunication
Université de Murcia
Bernardo Hernández
Directeur de Marketing de Google Espagne
Olivier Chourrot
Responsable de Atention au public
Bibliothèque Publique d’Information
Centre Pompidou de Paris
Joaquim Tres
Directeur de Marketing et Produits de Google Espagne
18 :30-20 :00 Les nouvelles technologies pour l’égalité : les cas de genre et les minorités
linguistique et culturelles. Le multilinguisme, la diversité culturelle et le respect des
minorités.
Montserrat Boix
Journaliste, Chercheuse, Consultante et Formatrice en Communication, TIC et genre
Responsable du Programme Femmes Méditerranéennes et Femmes en Réseau (Portal Mujeres
Mediterráneas y Portal Mujeres en Red)
Gloria Bonder
Directrice
Directrice Secteur Genre, Société et Politiques FLACSO
(Faculté latino-américaine de Sciences Sociales) - Argentine
Aure Daza
Directrice
Centre de Documentation “María Zambrano”
Institut Andalou de la Femme
Daniel Pimienta
Président de FUNREDES (Fondation Réseaux et Développement)
Suhail Serghini
Coordinateur du Proyet Entre Cultures: ressources d’information des minorités ethniques,
linguistiques et culturelles de Andalusie
Bibliothèque de Andalusie
Vendredi, 5 mai 2006
9:00-11:30. TABLE RONDE III : Les nouvelles technologies pour la conservation du
patrimoine bibliographique mondial, la diffusion et l’éducation. La récupération du
patrimoine bibliographique dans des pays en voie de développement et des zones frappées
par des conflits armés ou des catastrophes naturelles
Fernando Báez
Dr. en Histoire
Experte international de bibliothèques
Auteur du livre "Histoire Universelle de la destruction des livres”
Axel Plathe
Spécialiste du Programme sur la Société de l’Information-Unesco
Ex-Coordinateur du Programme pour la Restauration de la Bibliothèque Nationale et
Universitaire de Sarajevo, Unesco
La bibliothèque Khalidi. Jérusalem
Haifa Khalidi
Responsable Bibliothèque Khalidi
Jérusalem
Ismail Diadié
Responsable Fond Kati et membre de la Fondation Mahmud Kati
10 :00-11 :00. La course à la numérisation entre les USA et l’Europe : Diffusion ou
homogénéisation de la diversité culturelle ?
Jean David Ponci
Dr. en Philosophie
Représentant de l’OIDEL (Droit à l’Éducation et Liberté d’Enseignement)
auprès des Nations Unies
Juan Manuel Abascal Palazón
Directeur de la Bibliothèque Virtuelle “Miguel de Cervantes”
Université de Alicante
Antonio Cuadrado
Professeur du Master de Nouvelles technologies de l’Information et de la communication
Uned Faculté de Education Madrid
11:00-11:30 Pause café
11 :30-12 :30 La politique de numérisation de Bibliothèques Nationales de France et Espagne
Teresa Malo de Molina
Directrice téchnique
Bibliothèque Nationale
Département Numérisation
Lucien Scotti
Directeur des Affaires européennes et internationales
Bibliothèque Nationale de France
Driss Khouz
Directeur de la Bibliothèque Nationale de Maroc
12:00-14:30. TABLE RONDE IV : L’accès à l’Internet et le développement : les réseaux et la
coopération entre les bibliothèques dans la Méditerranée
Abdelhamid Lotfi
Directeur de Bibliothèque. Université Al-Akhawayn de Ifrane (Maroc)
Meriem Merzouki
Chercheuse au CNRS
Coresponsable du Comité de Droits de l’Homme au Sommet Mondial sur la Société de
l’Information
Peter Johan Lor
Secretaire general
IFLA ((Fédération internationale des Associations de Bibliothécaires et d’Institutions) et le
Manifeste pour Internet.
Thomas Bekkers
Spécialiste Technologies de l’Information et des Communications pour le développement
ALEF (Education et Formation pour l’Emploi)
Rabat
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